Ou comment parler de théories du complot et de Hitler sans jamais atteindre le point Godwin !
Iron Sky 2 est la suite directe (avec un gap de 20 ans dans l’histoire) du célèbre et mal compris Iron Sky – vrai faux nanar de Timo Vuorensola, qui se voulait une critique des travers des gouvernements actuels grâce à la mise en fiction de théories du complot sur les nazis, mais qui fut descendu allègrement par les critiques, l’accusant de banaliser nazisme et d’en faire l’apologie. Du coup, attention, on accroche sa ceinture spatiale, car on est repartis pour encore plus de complots (et un peu moins de nazis) !

Nous suivons la jeune Obianaju « Obi » Washington, fille des protagonistes de Iron Sky, qui, pour sauver sa mère et le reste du monde réfugiés sur l’ancienne base lunaire du 3e Reich, se met en quête d’un mystérieux objet qu’un Nazi clandestin revenu d’entre les morts lui conseille d’aller récupérer sur terre (et là on n’est qu’au début du script, hein!). Obi est une héroïne charismatique, forte et indépendante, accompagnée de réels protagonistes – et non pas de simples personnages secondaires – qui l’aideront à atteindre son objectif : Sauver la race humaine de l’extinction !

Le film pompe jusqu’à la moindre goutte tous les clichés et théories du complot pour en extraire un nectar de premier choix qui vous rendra votre jeunesse hitl… éternelle ! Et si en plus, je vous dis qu’on mélange un holocauste nucléaire, des reptiliens qui vivent au centre de la terre (oui, elle est creuse et non plate !), une secte d’adorateurs de Steve Jobs et le boss final du nazisme qui n’est autre que Hitler chevauchant un T-rex, vous vous doutez qu’on atteint une quasi perfection qui ferait pâlir les scénarios les plus recherchés de Michael Bay !
Sigh Heil Mothaficka!

Au final, Iron Sky 2 tient toutes les promesses annoncées lors de la pré-production : un film totalement barré qui nous fait rire du début à la fin et qui met en exergue toutes les folies et les démences que l’être humain est capable d’imaginer. Une œuvre qui ne réinvente pas, et d’ailleurs on ne vient pas pour ça, mais qui use avec aisance de tous les codes pour les mettre à sa propre sauce: Un truc très sucré qui vous laisse un chouette goût en bouche pour le reste de la soirée, allez… un cuberdon on va dire!
Le casting est lui aussi au rendez-vous et les acteurs arrivent à ne jamais sur-jouer, malgré le caractère dantesque ininterrompu du film.
Et si vous faites partie de ces heureux élus qui ont participé au crowdfunding 1) Je vous en remercie; 2) Ça me permet de voir une équipe proche de ses fans qui a permis à beaucoup d’entre eux de tourner dans ce fantastique long métrage; 3) Vous aurez le plaisir de vous remémorer ces douces années du club Dorothée en cherchant votre nom dans le générique.
Ce sera un bon gros «OUI!» pour ma part. À tel point que je suis ressortit en me disant : «Merde! Il y a vraiment peu de nazis qui se font éclater mais je me suis quand même bien marré!»
Est-ce moi ou le vrilla, l’espèce D’elixir D’éternité (dont un échantillon est donné à l’héroïne au début du film pour soigner sa mère) à la forme d’un cuberdon? Si c’est le cas, quelle façon originale de souligner la ci-production belge de ce film.
Merci de de l’avoir remarquer, c’est exactement ce que l’on s’est dit avec Flo 🙂